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vendredi 13 novembre 2015

Polissage

En observant l’intérieur d’un TetherSpout neuf à la loupe tout en l’éclairant par l’extrémité opposée, on remarque un manque de fini, y compris des rainures de fabrication très significatives :


Ceci est en fait assez courant dans de tels perçages, et même mes cages de chez Male Chastity Now et Mature Metal présentent un manque de fini à l’intérieur de leurs manchons de verrouillage. Le polissage industriel des objets en acier inoxydable est généralement effectué par un processus d’agitation dans un mélange de particules d’entraînement et d’abrasif fin, par exemple des billes de céramique et de la pâte à polir. Cela fonctionne très bien sur les surfaces extérieures, mais n’a pratiquement pas d’effet dans les alésages trop petits pour admettre les particules d’entraînement.
La finition inférieure des surfaces intérieures est souvent un aspect bénin. Par exemple, les manchons de  verrouillage mentionnés ci-dessus sont rarement exposés à un environnement agressif, et la qualité du glissement métal contre métal est rarement une caractéristique importante. Cependant, quand un TetherSpout est utilisé dans un système de chasteté, il peut rester en place dans l’urètre, en milieu humide, pendant plusieurs jours de suite, voire plusieurs semaines. Dans ce contexte, les rainures visibles ci-dessus pourraient créer un environnement favorable aux bactéries, ainsi que promouvoir la corrosion galvanique localisée (formation de piqûres).

Après avoir remarqué la présence d’un résidu sombre en nettoyant l’intérieur d’un TetherSpout á la suite de plusieurs jours d’usage, j’ai décidé de me débarrasser de ces rayures et, si possible, de polir jusqu’à obtenir une finition miroir. Après avoir essayé longuement, sans succès, des trouver des outils de polissage pour petits alésages, il m’est venu l’idée suivante...

J’utilise une goupille fendue de 2,4 mm (3/32 pouces) de diamètre et 5 cm de long. J’écrase la boucle à l’extrémité de la goupille dans un petit étau (tout en maintenant la tige serrée dans une pince pour l’empêcher de trop s’ouvrir) de sorte que la goupille peut passer à l’intérieur du Tetherspout (ainsi qu’au travers des trous transversaux pour pouvoir polir ceux-ci). Voici une photo avant-après de la goupille :
Ensuite, je coupe de petites bandes de feuille abrasive, 4 cm par 2 cm, que je pince dans la goupille comme ceci :
Enfin, je resserre les deux extrémités de la goupille et je les enfonce dans le mandrin (de 2,4 mm) d’un outil rotatif multifonction, pour créer une sorte de cylindre de ponçage à lamelles, mais avec une seule lamelle :
L’outil rotatif dans la photo ci-dessus est un Dremel 4000. La première fois que j’ai essayé ce procédé, j’ai utilisé un outil rotatif bien plus petit mais très bon marché que j’avais acheté chez Harbor Freight Tools et il a fait le travail de façon satisfaisante.

En tournant le mandrin à la main, j’enveloppe la feuille abrasive bien serrée autour de la goupille, afin que je puisse la glisser dans le TetherSpout :

Puis, tout en maintenant le tube entre le pouce et l’index, je mets en marche l’outil rotatif et je déplace lentement le tube d’avant et en arrière (en le laissant également légèrement tourner pour égaliser la pression abrasive), tout en gardant tout le tube dans la zone abrasive. Mon Dremel a une vitesse variable, et je sélectionne 10000 tours par minute. Ceci effectue le travail assez rapidement sans que le tube ne devienne trop chaud. L’outil rotatif moins cher que j’avais utilisé auparavant  annonçait une vitesse de pointe de 16000 tours, mais il n’allait pas si vite que ça sous la charge.

Quelques points à noter:
  • Ne lâchez jamais le tube alors que l’outil est en rotation! Si vous le faisiez, l’ensemble deviendrait immédiatement instable et la masse du tube vacillant ferait plier la goupille, provoquant l’éjection du tube et sa transformation en projectile, avant que vous ne puissiez émettre votre juron favori!
  • J’évite de laisser le tube passer sur l’extrémité de la goupille pendant qu’elle tourne. Cela pourrait provoquer des rayures supplémentaires à l’intérieur. Je ne sors le tube que quand l’outil est entièrement (ou presque) arrêté.
  • Ce processus crée une poussière fine d’acier et d’abrasif qui colle aux doigts. A moins que vous n’ayez un savon approprié (tel que le produit « Fast Orange » souvent utilisé par les mécaniciens), je vous conseille de porter un gant jetable.
  • Lorsque la feuille abrasive devient encrassée par la poussière d’acier, je retire le tube et j’élimine une partie de la crasse en frappant légèrement la feuille abrasive. Quand elle est vraiment usée, je retire la goupille de l’outil rotatif. Si je ne l’ai pas déjà fait, je peux faire une autre passe avec le même morceau de feuille abrasive en le retournant pour pincer le côté usé dans la goupille, présentant ainsi le coté qui était précédemment enveloppé et est encore utilisable.
  • Je fais un nombre égal de passes avec le tube placé sur l’axe dans un sens puis dans l’autre (par exemple en l’enfilant d’abord par la bride, comme dans l’image ci-dessus, et en faisant la passe suivante avec le tube inversé, c’est à dire avec son extrémité conique du coté du mandrin).
  • Entre passes, je souffle dans le tube pour chasser la poussière restante.
Je commence avec de la feuille abrasive de grain 220 et ne passe à un grain plus fin q’une fois que j’ai éliminé toutes les rainures visibles à l’intérieur du tube.
Je sélectionne des feuilles abrasives qui ont un support aussi souple que possible, de sorte qu’il peut être enroulé serré sans se fissurer (pour le grain 220, j’ai trouvé dans la marque 3M de la feuille abrasive avec un support fait d’un film plastique qui est extrêmement flexible).
Chaque fois que je suis sur le point de passer à un grain plus fin, je fais une passe à l’intérieur des trous transversaux à l’extrémité conique du tube (ils n’ont pas besoin d’autant de travail que l’alésage principal).

Dans le cas du tube illustré dans cet article, voici à quoi il ressemblait après avoir usé deux morceaux de 220 :
La majorité des marques de fabrication avait disparu, mais il restait quelques rainures plus profondes. Deux morçeaux supplémentaires de 220 ont obtenu ce résultat ci :
Et enfin, après avoir utilisé un total de six de mes petites bandes abrasives de grain 220, j’étais prêt à passer à un grain plus fin car toutes les rainures avaient disparu :
Pour la finition, j’ai utilisé successivement une bande de chacun des grains : 400, 800, et enfin 2000, pour obtenir ce résultat ci :

Quand j’en suis arrivé à ce point, je ne peux plus vraiment voir de défauts, mais par amour de la perfection, j’utilise un kit de finition avec une pâte à polir équivalente au grain 8000, que j’ai acheté dans un magasin de miniatures :
Les goupillons en feutre de ce kit passent très bien à l’intérieur du tube et peuvent être tenus dans le mandrin de l’outil rotatif.

Finalement, je lave le tube à fond. Pour éliminer tout les restes de crasse et de pâte à polir, je passe un coton tige à travers l’alésage (je retire un peu de coton avant de l’enfoncer, de sorte qu’il puisse passer). Ensuite je souffle dans le tube et je le rince à nouveau. Je l’inspecte pour m’assurer qu’aucun brin de coton n’est resté à l’intérieur.

Et voilà, mon TetherSpout est tout brillant et prêt à l’emploi!

dimanche 27 septembre 2015

Accroché


Pour empêcher l’évasion du pénis, placer un TetherSpout à l’intérieur est, bien sûr, insuffisant. Pour assurer la sécurité, le tube doit d’une façon ou d’une autre être fixé à la cage...

La première méthode avec laquelle j’ai expérimenté consiste à accrocher le tube avec une tige métallique qui est solidaire de la cage quand celle-ci est verrouillée. Il y a une photo d’un tel assemblage à la fin de l’article d’introduction dans ce blog.

J’ai courbé une tige d’acier inoxydable (1.6 mm de diamètre, AISI 316) pour obtenir la forme ci-dessous, qui a les propriétés suivantes:
  • Elle entoure le manchon de verrouillage de la cage, derrière le trou par lequel passe le cadenas et donc ne peut pas être retirée une fois que le cadenas est en place
  • Elle épouse la forme de la partie supérieure de la cage, ce qui la rend assez discrète
  • Elle passe par-dessus la barre frontale de la cage, et donc résiste à toute rétraction
  • Les deux extrémités de la tige forment un crochet qui passe par le trou transversal supérieur du tube et se recourbe vers l’avant, pour arriver à niveau avec le devant du tube
  • Le crochet pénètre dans le trou du tube à un angle suffisamment aigu pour permettre à un capuchon de vinyle enfilé sur les tiges d’être poussé sur le tube ou glissé vers l’arrière pour le découvrir.
Voici cette tige placée sur la partie avant de ma cage « Contender » de chez Male Chastity Now et accrochée à un TetherSpout, mais sans bouchon de vinyle, pour une meilleure visibilité:

En général, lorsque j’emprisonne les bijoux de famille, je mets dabord en place l’anneau de testicules. J’installe alors le TetherSpout comme expliqué dans larticle sur la mise en place dans ce blog. A la fin de cette procédure, je laisse temporairement le fil (soie dentaire) enfilé à travers la pointe du tube, car il est utile à l’étape suivante.
Je présente la cage en face de mon pénis et je passe le fil par l’arrière de la cage et à travers l’ouverture avant où le tube va venir se placer. J’enfile la cage, mais sans verrouiller. Je tire légèrement sur le fil pour orienter le tube comme désiré et je passe l’extrémité de tige (le double crochet) dans le trou supérieur du tube. Ensuite, je pivote le crochet dans le tube pour que la tige vienne se plaquer sur la cage. Je tire la tige vers l’avant pour la présenter devant le manchon de verrouillage et je la glisse finalement en arrière sur le manchon (après cette étape, je me débarrasse du fil). Une fois la cage cadenassée, la tige est bloquée et ne peut plus être retirée.

J’ai ajouté un capuchon de vinyle au système ci-dessus après mes premières expériences, parce que:
  • J’avais observé des fuites d’une petite quantité d’urine résiduelle
  • J’aimerais éviter que des impuretés, telles que des peluches, pénètrent à l’intérieur de l’urètre
  • Le climat là où j’habite est parfois très sec (en dessous de 10% d’humidité relative) et je préférerais ne pas exposer la paroi délicate de l’urètre à une telle sécheresse
  • Je me baigne parfois dans la piscine tout en étant verrouillé.
À l'achat, chaque tube TetherSpout est livré avec un bouchon de vinyle. J’ai foré deux petits trous adjacents dans un côté du bouchon, permettant ainsi de passer la tige au travers, et voilà le résultat :
Quand je m’apprête à uriner, je tire le bouchon vers l’avant et le haut, le long de la tige, jusqu'à ce qu'il soit dégagé du tube. Un peu de papier toilette peut aider à contrecarrer l’aspect glissant du vinyle. Une fois les fonctions corporelles terminées, je glisse le bouchon le long de la tige de sorte qu'il se présente à un léger angle en face du tube. Je presse sur sa pointe et il se remet en place.
Il y a une photo, un peu plus bas, qui montre le bouchon en position d’urination...

La tige de verrouillage décrite ci-dessus est la dernière version en date d'une série d'expériences avec cette méthode. Elle est plus facile à mettre en place que ses prédécesseurs, mais elle a un inconvénient potentiel : elle requiert un cadenas. Si la cage utilise une vis de sécurité qui a un profil bas, une tige de ce type ne sera pas suffisamment fixée à la cage. Les versions précédentes des tiges que j'avais conçues (pour montage sur une cage « Watchful Mistress » de chez Mature Metal) passent autour du manchon de verrouillage de la cage et viennent reposer sous la barre de l’anneau de testicules. Ainsi, quel que soit le mécanisme de verrouillage de la cage, la tige ne peut pas être retirée lorsque la cage est verrouillée.
Voici deux de ces modèles:
Celui du haut était mon premier prototype. Comme il avait tendance à interférer avec le cadenas, j’ai fabriqué celui du bas avec une forme plus large à l'endroit où il passe sous le cadenas. Bien que ce ne soit pas vraiment visible sur les photos, les côtés sont légèrement courbés vers le bas, de façon à suivre la forme de la partie arrière de la cage et ainsi laisser plus d’espace au cadenas.
Au fait, voici une autre photo de cette tige qui montre également comment elle entre par le côté du bouchon de vinyle:
La voici en place sur la cage « Watchful Mistress » :
Et voici une autre photo, où le capuchon de vinyle a été relevé en position d’urination :

J’ai mentionné ci-dessus que cette tige n’était pas aussi facile à mettre en place que celle que j’ai montrée en premier (sur la « Contender ») mais ce n’est peut-être pas immédiatement évident... Le problème est que pour la basculer en position finale, il faut un peu forcer pour la faire passer derrière le manchon de verrouillage, car elle heurte le dessus de la partie arrière. Ceci peut être évité par une tige un peu plus longue, mais ça la rend plutôt lâche, car elle peut alors coulisser entre l'avant de l'anneau de testicules et l'arrière de la cage. Ça n’est pas un problème avec des sous-vêtements suffisamment serrés, mais ça fait un peu bâclé.

Pour conclure cet exposé de mes expériences avec les tiges de verrouillage, voici une photo de mon premier prototype, conçu pour une « HolyTrainer v2 » :
Cette tige a été faite de fil électrique en cuivre de 2 mm de section (très courant aux Etats Unis). Ce fil est un peu plus épais que mes tiges en acier mais deux extrémités pourraient encore être forcées à passer par le trou transversal du TetherSpout. Je n’avais pas pensé à faire de cette façon à l’époque, et souder le cuivre était facile (par comparaison, souder de la tige dacier mince sans la détruire est difficile pour moi), donc le crochet est fait d'une seule extrémité de tige.
Voici à quoi la tige en question ressemblait quand elle était verrouillée sur la « HolyTrainer » :
Il n'y a pas assez d'espace au bout de cette cage pour passer un bouchon de vinyle.

En fait, je recommande à ceux qui voudraient s’entraîner à fabriquer des tiges de verrouillage d
utiliser d’abord ce genre de fil de cuivre. Il est facile à se procurer (aux Etats-Unis au moins), raisonnablement robuste, mais beaucoup plus facile à plier, couper, et limer que l’acier. Cela dit, pour une utilisation à long terme (de plus de quelques jours), vous devrez absolument passer à l’acier inoxydable.

Une note finale, à propos du flux de l'urine :
les extrémités des tiges de verrouillage situées à l'intérieur du tube ne l’obstruent pas autant que l'on pourrait penser, et l'écoulement de l'urine n’est pas entravé. Cependant, une partie de l’urine est détournée vers le trou inférieur. Ce n’est pas un jet violent (au moins pour moi), mais je ne conseillerais pas l’usage d'un urinoir avec cette configuration.
Je travaille en ce moment sur un système différent qui, entre autres, résout ce problème. Mais ce sera le sujet d'un autre article...

lundi 21 septembre 2015

Dans le feu de l’action


Par « dans le feu de l'action », je veux parler de ces moments où la détentrice de la clé voudrait retirer la cage, par exemple pour une séance d’excitation/frustration impromptue ou même une pénétration, mais la procédure de retrait du TetherSpout serait rabat-joie...

Et bien sachez qu’il n’est pas nécessaire de retirer le TetherSpout pour passer un bon moment. Il suffit juste de l'empêcher de se rétracter trop loin à l'intérieur où il pourrait être douloureux et/ou délicat à retirer. A cet effet, il y a des accessoires comme les deux que je possède, achetés chez Tether Products:

L’anneau en fer à cheval (3 mm d’épaisseur, 32 mm de diamètre extérieur, boules de 6 mm):

Encore plus facile à mettre en place, l'aimant sphérique. Celui qui est photographié ci-dessous fait 9,5 mm de diamètre. Des sphères de 13 mm et de 16 mm sont également disponibles. L’acier inoxydable tu tube est magnétique, et il s’attache donc fortement à ces aimants au néodyme nickelés.
Il existe également des aimants annulaires faits du même matériau. Je n’ai pas encore essayé ceux-ci, mais j’en ai deux en commande...

Notez que l’anneau en fer à cheval laisse très peu de place pour le passage de fluides à travers le tube. En particulier, il restreint le passage du sperme et, pour certains, une éjaculation avec cet anneau en place pourrait être dépourvue de jouissance, comme si quelqu'un avait fermé le méat à l’instant critique. En comparaison, les aimants sphériques laissent les trous latéraux libres de toute obstruction, donc l'écoulement des fluides n’est pas restreint. Cela dit, uriner avec une telle sphère en place pourrait s’avérer salissant!

dimanche 20 septembre 2015

C'est la taille qui compte !



Lorsque l’on utilise un TetherSpout, il est essentiel de choisir la bonne taille pour l’anneau de rétention.

l’anneau de rétention doit être suffisamment petit pour être relativement facile à insérer et à retirer, et il doit être assez grand pour s’ancrer de manière fiable derrière la partie inélastique de l’urètre. Si l’anneau de rétention est trop petit, son bord extérieur arrondi risque d’être la seule partie qui se trouve en contact avec la paroi urétrale. Cela tendrait à pousser les tissus vers l'extérieur et pourrait, à la longue, causer un élargissement intempestif. Un anneau de rétention de la bonne taille, en revanche, fera contact avec la paroi urétrale sur sa partie plate, ce qui fait que la résistance a une traction sur le tube ne causera pas de forces radiales indésirables.

Pour déterminer précisément la taille de la partie inélastique de votre urètre, vous devrez la mesurer à l’aide d’une « sonde urétrale ». Il s’agit d’une tige de diamètre précis que l’on insère dans l'extrémité du pénis de façon à savoir quelles tailles passent et quelles tailles ne passent pas. Cette manière de « sonder » est pratiquée par certains pour la sensation ressentie et pas nécessairement à des fins de mesure. De ce fait, on peut trouver des kits de sondage qui comportent des sondes de diamètres croissants, généralement par pas de 1 millimètre. Ceci est en fait un pas trop grossier pour nos besoins, parce que les anneaux de rétention sont dimensionnés en unités de 1/3 millimètres.

L'unité utilisée pour les anneaux de rétention est appelée « French » (abrégé « Fr » en anglais). Elle est utilisée dans le domaine médical pour les cathéters et endoscopes, et est reliée à la taille de l'incision nécessaire pour insérer un tel objet (voir l'article de Wikipedia sur son inventeur : Joseph-Frédéric-BenoîtCharrière).

Pour vous mesurer, je recommande d'acheter chez Tether Products une sonde/dilatateur (« sound/dilator »). Celles-ci sont graduées directement en Fr et leur diamètre croit en douceur par paliers pour permettre une mesure facile et confortable: il suffit d'insérer la sonde jusqu'à ce que vous rencontriez une résistance ferme. À ce point, le dernier diamètre inséré est votre mesure.

Voici les deux sondes/dilatateurs qui sont disponibles chez Tether Products. La partie métallique de chacun fait 17cm de long:
Pour choisir la sonde/dilatateur qui vous convient, essayez ceci: mesurez la longueur verticale de la fente de votre pénis flaccide, sans l'étirer (l'extérieur est élastique, contrairement à la partie inélastique qui se trouve un peu plus loin à l'intérieur). Si la fente fait au moins 14 mm de long, choisissez la sonde 26-36. Sinon, choisissez la sonde 20-30. Dans l'image ci-dessus, la pièce de monnaie est située à côté du palier de 26 Fr sur la sonde la plus mince. C’est le même diamètre que le premier palier sur la sonde la plus épaisse.

Ce diamètre de 26 Fr est notable: il correspond au plus petit anneau de rétention disponible. Notez également que la bride du tube nécessitera 25,5 Fr pour passer. Si votre mesure est 27 Fr ou au-dessus, vous pouvez choisir un anneau de rétention plus petit d’un Fr, pour rendre encore plus facile l'insertion et le retrait. En revanche, si votre mesure est inférieure à 26 Fr, vous aurez besoin d’élargir votre passage (les paliers aux bords biseautés de la sonde/dilatateur facilitent ce processus) avant de pouvoir utiliser un TetherSpout.

Lorsque vous en viendrez à acheter votre anneau de rétention, vous devrez en fait commander un ensemble composé d'un anneau rond et de deux anneaux ovales. Voici
les deux anneaux ovales:
Utilisez votre imagination pour visualiser l’anneau rond. Je ne pouvais pas le mettre dans la photo, car il était... hmm... enfermé quelque part.
Chacun des anneaux de rétention dans un tel ensemble peut passer à travers la même ouverture, car ils ont tous la même largeur. Personnellement, je n'utilise pas les anneaux ovales parce que je les trouve plus compliqués à retirer (il faut les tourner de sorte que leur largeur et non leur longueur soit ce qui se passe à travers l’ouverture de l’urètre et ce n’est pas facile).

En ce qui concerne les tailles de tube:
Tous les tubes ont le même diamètre (il correspond à la taille du trou dans tous les anneaux de rétention). Lorsque vous achetez des tubes chez Tether Products, vous pouvez opter pour un assortiment de 4 longueurs différentes, qui est légèrement moins cher que si vous achetiez les 4 séparément. Mon conseil est de simplement acheter deux des tubes les plus longs (24mm). Dans le contexte de la chasteté, les tubes les plus courts ne sont pas utiles. Si vous achetiez un assortiment de 4, vous finiriez probablement par porter le tube le plus long et vous utiliseriez la taille juste en dessous pour aider aux insertions et retraits.


Rappelez-vous de bien désinfecter votre sonde(s) ainsi que l’extrémité de votre pénis avant l'insertion (par exemple avec du savon antibactérien). D'autant plus que vous allez probablement enfoncer la sonde au-delà du point jusqu’où le tube irait. C’est également une bonne idée d'uriner après, pour rincer toute impureté éventuelle.

PS: Je ne m’excuse pas pour le titre un peu trompeur. J’aime les double sens. :-p

mardi 15 septembre 2015

Comment retirer le TetherSpout


Ceci est la suite de mon article précédent qui décrivait comment mettre en place un TetherSpout. Maintenant, nous voulons le retirer:


Il s’agit essentiellement d’inverser les étapes de la mise en place, avec quelques astuces pour faciliter les choses...

Comme ce fut le cas pour la mise en place, cette procédure utilise un second tube, ainsi que de la soie dentaire et un peu de lubrifiant.

Tirez un peu sur le TetherSpout pour accéder aux trous transversaux. Enfilez une longueur de fil à travers ces deux trous, de façon à avoir la même longueur de chaque côté. Ensuite, enfilez les deux extrémités de ce fil dans la longueur du deuxième tube, en entrant par l’extrémité conique et sortant par la bride.
Amenez les deux extrémités coniques des tubes en contact et tendez le fil pour les garder serrées. Faites sortir l’ensemble aussi loin que possible pour placer l’anneau de rétention au plus près de la sortie. Assurez-vous également que les trous transversaux du tube principal (à travers lesquels le fil passe) sont verticaux (un en haut, l'autre en bas). Ce sera optimal vers la fin, lorsque l’on va pousser sur l’anneau de rétention, car ça minimisera la tendance de cet anneau à se désaligner.

Lubrifiez un peu le deuxième tube.
Tout en pressant légèrement le gland latéralement entre deux doigts pour empêcher que l’anneau de rétention ne glisse vers l'arrière (mais pas au point d’entraver les mouvements des tubes), poussez doucement sur le deuxième tube, tout en maintenant la tension sur le fil. Cela va faire glisser le tube principal à l’intérieur, à travers l’anneau de rétention:

Continuez d’enfoncer le deuxième tube, jusqu’à ce que sa bride vienne au contact du pénis.

Si vous avez bien maintenu l’anneau de rétention en place, il devrait maintenant être dégagé du tube principal. Relâchez la tension sur le fil et retirez le deuxième tube complètement. Avec un peu de pression latérale supplémentaire, vous sentirez l’anneau de rétention pivoter et s’aligner à plat entre vos doigts dans le plan vertical.

Tout en maintenant une légère pression latérale avec vos doigts pour empêcher que l’anneau ne pivote dans sa position précédente, mais pas au point d’entraver le glissement vers la sortie, tirez doucement sur le fil pour ramener le tube vers la sortie. Il va pousser l’anneau devant lui. Il peut y avoir une légère résistance quand le milieu de l’anneau traverse la partie inélastique de l'urètre, mais, une fois cela passé, l’anneau sera éjecté. Continuer de tirer pour sortir le tube et vous aurez fini!

lundi 14 septembre 2015

Mise en place du TetherSpout


Au début, il me fallait pas mal de temps pour mettre en place mon TetherSpout ou pour le retirer. Mais ces temps ci, j’utilise une méthode qui me permet d’accomplir cela en moins de 2 minutes...

Pour mettre en place mon TetherSpout j'utilise, bien sûr, le tube et l’anneau de rétention, mais aussi un deuxième tube. Je me sers aussi d’un fil fin et d’un peu de lubrifiant...

Pour le fil, j'utilise de la soie dentaire « OralB Glide » qui ressemble beaucoup a un ruban de téflon très fin. Personnellement, je pense que c’est une soie dentaire qui accomplit très mal son rôle primaire car elle est tellement lisse qu'elle entraîne mal les débris de nourriture et le tartre. Mais pour son utilisation avec les TetherSpouts, ce ruban étroit et glissant est parfait.


Maintenant, la lubrification... L'acier inoxydable est lisse, mais il ne glisse pas bien contre les muqueuses parfois sèches, comme la paroi de l'urètre. J'ai lu des suggestions qui conseillent d'uriner juste avant d'effectuer des insertions dans l'urètre, en guise de lubrification. Je ne le recommande pas, pour deux raisons:
  • A part quand l'insertion est effectuée alors que l'urine coule, la lubrification est médiocre.
  • Je préfère conserver la capacité d'uriner après l'insertion, comme moyen de rincer toute la tuyauterie. En particulier, si un lubrifiant soluble dans l'eau a été utilisé, ceci élimine les résidus s’il y en a.
Mon produit favori pour la lubrification est un «  gel »  d’Aloe Vera presque liquide de la marque « Earth Daughter ». J'ai trouvé celui-là sur Amazon.com. De tels gels contenant 99% d'Aloe Vera ont l'avantage qu'ils ne laissent pas derrière eux de résidu collant car ils sont presque totalement absorbés par la peau ou les muqueuses.

Bon, fini les fiches produits, passons au processus...

Tout d'abord, lavez vos mains, les deux tubes, et l’anneau de rétention soigneusement avec du savon antibactérien (nettoyez aussi l’extrémité de votre pénis). Vous n’allez pas pousser ces objets dans l'urètre beaucoup plus loin que n’irait un piercing, mais quand on manipule cette partie du corps, il est bon d’être aussi aseptique que possible.

Coupez une longueur de fil (environ 20-25cm) et enfilez le au travers des deux trous transversaux du tube principal (celui que vous allez mettre en place) de façon à avoir la même longueur de fil de chaque côté. Ensuite, appliquez un peu de lubrifiant sur la bride du tube et poussez-le doucement dans l'urètre jusqu'à ce que seule l’extrémité opposée dépasse (avec le fil suspendu à ce bout). Vous sentirez une légère résistance au début quand la bride traverse l'anneau de chair inélastique peu après l’entrée de l’urètre, mais ça devrait passer sans difficulté.

Maintenant, enfilez les deux extrémités de fil dans la longueur du deuxième tube, en commençant par l’extrémité conique (et non pas le côté de la bride), de façon à pouvoir amener les deux tubes l’un contre l’autre avec les parties coniques face à face. Appliquez un peu de lubrifiant à cette jointure et, tout en tendant la soie dentaire pour garder les deux tubes en contact, poussez le second tube dans l’urètre, jusqu'à ce que sa bride vienne reposer contre le pénis. Cela aura pour effet de pousser le tube principal assez loin pour obtenir l’espace nécessaire à l’insertion de l’anneau de rétention.

Maintenant, lâchez le fil et tirez doucement sur le second tube, en laissant le premier en place. Enlevez le second tube du fil et mettez-le de côté sur une surface propre. Assurez-vous que vous ne retirez pas le fil du tube principal!
Maintenant, enfilez les deux extrémités de fil à travers l’anneau de rétention. Amenez l’anneau à l'extrémité du pénis, alignez sa tranche avec la fente verticale, appliquez un peu de lubrifiant et insérez. Vous rencontrerez un peu plus de résistance que pour le tube (en supposant que vous avez choisi l’anneau de la taille appropriée à votre morphologie. Cette sélection sera le sujet d'un autre article). Vous aurez besoin de tenir votre gland entre deux doigts, un de chaque côté, pas de haut en bas. Une fois que la moitié de l’anneau de rétention aura glissé au delà de la partie inélastique de l'urètre, il sera littéralement aspiré à l’intérieur:

Maintenant, enfilez de nouveau les deux extrémités de fil dans la longueur du deuxième tube, en commençant par l’extrémité conique, de la même manière que précédemment. Appliquez un peu de lubrifiant si nécessaire et insérez doucement l’extrémité conique dans l’urètre.

À ce stade, il ne faut plus appliquer de pression sur les côtés du gland car cela empêcherait la rotation en position finale de l’anneau de rétention. Tendez le fil doucement pour commencer à faire revenir en arrière le tube principal alors que vous continuez à insérer le second tube. Cela va faire pivoter l’anneau de rétention autour de la verticale et l’aligner de façon à ce que les extrémités coniques des deux tubes se rencontrent à travers l’anneau:

Une fois que vous vous sentez, par les côtés du pénis, que l’anneau de rétention a pivoté et que les tubes se sont rejoint, tirez doucement sur le fil et ressortez les deux tubes, en gardant leurs extrémités en contact (cela facilite leur passage à l’intérieur de l'urètre). Vous sentirez le tube principal coulisser métal contre métal à travers l’anneau de rétention.

Une fois que le bout du tube principal sort du pénis vous pouvez enlever le second tube et le fil. La mise en place est accomplie.

Enfin, comme je l'avais mentionné précédemment, il est bon de rincer la plomberie en urinant. Vous noterez à cette occasion que l'écoulement de l'urine par l’extrémité du tube est très régulier (en particulier, il n’y a pas de jet indésirable pas les trous latéraux).

dimanche 13 septembre 2015

Introduction


Ce blog est une traduction en Français de mon blog anglophone Tethered Chastity.

Peu après avoir commencé à explorer les sensations excitantes d'une cage de chasteté masculine, j’ai découvert avec consternation qu’avec suffisamment de lubrification, retirer mon pénis par l’arrière de la cage était plutôt facile. Cela m’est arrivé par hasard la première fois, alors que je faisais mes ablutions, enfermé dans une CB6000. Le rétrécissement induit par la douche, allié à la poussée d’un doigt savonneux à l'arrière de la cage dans une tentative d’en nettoyer l’intérieur, a causé la sortie inattendue de mon coquin d’organe! Bien sûr, mes testicules étaient toujours bien coincés entre les anneaux, donc je ne pouvais pas vraiment enlever la cage, mais mon membre était maintenant libre de s’agiter au-dessus de sa prison vaincue.
Cela dit, ça a bien simplifié le nettoyage. Le retour de l’organe dans le confinement de sa cage s’est avéré tout aussi facile, avec l’aide d’un écoulement d'eau abondant. Mais pour moi, ça a jeté un froid sur l’aspect mental, comme si j'avais été en plein bondage et découvrais tout à coup que mes liens n’étaient pas plus solides que du ruban en papier crépon.

Si vous consultez les informations sur la chasteté sérieuse sur le réseau, vous découvrirez vite que la méthode presque universellement recommandée pour la prévention du retrait du pénis est un piercing (le plus courrant est appelé « PA » pour « Prince Albert »). Il y a quelques autres méthodes qui visent à atteindre le même objectif en comprimant la verge d'une manière ou d'une autre à l'intérieur de la cage, mais lorsqu'il ne s’agit pas simplement de gadgets inefficaces, elles impliquent généralement un inconfort à long terme, voire une douleur soutenue, ou même un traumatisme potentiel (par exemple à la suite de compression de l'urètre). Il y a aussi des méthodes qui n'empêchent pas le retrait mais fournissent au détenteur de la clé une preuve indéniable d'un tel incident (par exemple la méthode dite du « ruban »).

Eh bien premièrement, les piercings ne sont pas du tout mon truc. Quant à l'inconfort, il est incompatible avec le port d’une cage à long terme au cours d’une vie normale (conduire, travailler, dormir, etc.), de même que les douleurs soutenues, pour ne rien dire des traumatismes. Les méthodes basées sur la détection sont assez peu attrayantes pour moi: ma titillation mentale est causée par « je ne peut pas », pas opposition à « je me ferais prendre si je le fait » (l'analogie ci-dessus avec le  bondage s’applique). Un autre problème est que la plupart de ces techniques fonctionnent au mieux sur les hommes qui sont circoncis et / ou dont la taille du pénis varie peu, par opposition a ceux, comme moi, dont le pénis varie considérablement en taille entre les états flaccide et en érection, et peut parfois se rétracter dans une mesure étonnante, jusqu'à donner lieu à des escapades accidentelles.

Ah, mais je suis un ingénieur, donc un tel défi se doit d'avoir une solution technologique...

Finalement, je suis tombé sur un nouveau concept intéressant, baptisé "TetherSpout" par son inventeur (Tether Products). Il tire parti du fait peu connu qu’à l'intérieur de l'extrémité du pénis se trouve un anneau de tissu inélastique autour de l'urètre, à peu près à mi-chemin entre le méat (fente) et le frein (partie arrière du gland, en dessous). Un « TetherSpout » est composé des parties suivantes:

  • Le tube (le « spout » en Anglais), qui comporte une bride à une extrémité et un rétrécissement à l'autre extrémité (l’intérieur du tube a un diamètre constant). Il y a également deux trous transversaux (qui seront bien utile pour l’ancrage à une cage) au niveau du rétrécissement.
  • L’anneau de rétention (le « retainer » en Anglais), qui est une sorte de rondelle au profil arrondi qui est fabriquée avec des dimensions précises.
Le tube ainsi que l’anneau de rétention sont end acier inoxydable. Il y a également un capuchon de vinyle qui peut être utilisé pour fermer le tube si besoin est:

Le tube est inséré en premier par son coté bride. Il est suivi par l'anneau de rétention, qui est poussé dans le méat sur sa tranche (comme un bouton qu’on passe à travers une boutonnière). En dernière étape, le tube est tiré vers la sortie à travers l’anneau de rétention. A ce stade, l’anneau vient en appui à plat contre la partie inélastique de l'urètre mentionnée ci-dessus. Si l’anneau de rétention est de la taille appropriée, il ne peut plus être retiré tel quel (comme un bouton passé dans une boutonnière et mis a plat).
Et voici une photo du TetherSpout assemblé, avec une tige d'acier inoxydable formée pour accrocher le TetherSpout et le verrouiller sur ma cage « Contender » de « Male Chastity Now » (mes parties charnues ont été retirées pour... euh... une meilleure clarté ):

Quel est le niveau de sécurité de cet ensemble?
Eh bien, si on exclut couper la tige d’ancrage (mais si on en venait à ça, pourquoi ne pas se procurer une pince un peu plus grande et simplement couper le cadenas), rétracter le pénis n’est pas plus possible que s’il avait été verrouillé par un crochet passant par un piercing.